La saga du tram est loin d’être finie…

On se souvient de l’accouchement plus que difficile qui a débouché sur la décision de construire un tram à Liège.

Depuis de longs mois, nous assistons, incrédules, à une première phase de travaux qui a paralysé la partie sud-ouest de la ville, mettant en difficulté de nombreux commerçants. Notre étonnement était effectivement quotidien par la disproportion entre l’étendue des voies bloquées et le faible nombre d’ouvriers effectuant les travaux. Sans compter les jours de semaine où aucun ouvrier n’était présent sur les chantiers. Comme si le temps de réalisation n’était pas un enjeu majeur pour le maintien des activités commerciales de la ville.

Avec la phase qui concerne la rue Feronstrée, la saga ne s’arrête pas là. Après un retard pour raisons administratives, on apprend que le quartier va être bloqué pour une année, avec les conséquences désastreuses que l’on sait pour tous les commerces, cafés, restaurants concernés.

Un manque de considération inadmissible pour un secteur qui est le principal acteur de l’attrait d’une ville. Ne pourrait-on pas prendre exemple sur certains pays comme la Suisse, où les travaux s’effectuent en trois pauses, 24h sur 24, pour limiter au maximum les nuisances. Sans aller jusque-là, UCM Liège a toujours plaidé pour une organisation des travaux qui limitait au maximum les répercussions négatives, en respectant les indépendants et les PME.

Au-delà de ce lobbying, elle a compilé toutes les possibilités d’aides, de reports ou de suppression de charges pour les indépendants impactés par les travaux, dans une brochure disponible sur simple demande dans nos bureaux.

Marc Vilet,

Porte-parole UCM Province de Liège.