MV

La situation que nous vivons depuis le début de la crise sanitaire est sans précédent.

D’abord, pour les familles qui sont touchées dans leur chair avec la perte d’un être proche. Ensuite, au vu des conséquences économiques dramatiques pour de nombreuses entreprises et indépendants dont certains ne se relèveront pas.

Plus que jamais les indépendants doivent être unis. C’est sans doute un des rares bienfaits de cette crise que cet élan de solidarité. D’abord à l’égard du personnel soignant, qui s’est ensuite élargi aussi aux commerçants, et plus largement au monde des indépendants fortement impactés par la crise. On a vu naître des plateformes communes et des systèmes d’entraide et de soutiens mutuels.

Un bien faible ballon d’oxygène, j’en conviens, face aux désastres de cette crise.

Ces manifestations de solidarité rappellent la raison d’être d’UCM dans son rôle de défense et de représentation. Les mesures engrangées par nos actions de lobbying dès le début de la crise sont autant d’éléments qui témoignent de leur impérieuse nécessité.

En effet, c’est parce que nous sommes unis au sein d’UCM que nos revendications ont été entendues auprès des différents niveaux de pouvoir.
Parmi celles-ci, nous pouvons citer :
– Le droit passerelle (pour les indépendants, les complémentaires et les pensionnés encore en activité)
– Le chômage pour force majeur et sa mise en application simplifiée
– Les indemnités compensatoires de 5.000€ ou 2.500€ (Wallonie) en cas de fermeture temporaire
– Le report des cotisations sociales
– Le report de TVA
– La suspension de certaines taxes
– Le report de crédit

Bien sûr, nous aurions voulu faire plus et, notamment, pour certains secteurs particulièrement impactés (Horeca, ambulants, etc.). Mais, nous sommes toujours sur le pont avec de nouvelles propositions aux pouvoirs politiques pour soutenir les indépendants et chefs de PME en danger.

N’oublions pas que cette capacité à influencer les gouvernements, nous la devons à notre représentativité, c’est-à-dire au nombre d’indépendants qui s’affilient à notre mouvement UCM. C’est là, au-delà des services auxquels elle donne droit, que le paiement de votre cotisation au mouvement UCM est le plus utile pour avoir ce poids et cette crédibilité.

Je me rends bien compte du paradoxe de devoir payer une cotisation non obligatoire au moment où l’on est face à une réduction de chiffre d’affaires importante. C’est la raison pour laquelle nous avons retardé l’appel à cotisation de cette année. Vous recevrez cet appel à cotisation dans votre boite aux lettres dans les semaines à venir.

Aujourd’hui plus que jamais, vous savez à quoi elle sert ! A être indépendants et unis pour défendre nos intérêts dans les situations les plus difficiles.

Marc Vilet,
Porte-parole UCM Province de Liège