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Sale temps pour l’humanité en cette période de crise sanitaire mondiale, de quoi nous faire réfléchir sur l’importance de la « dimension santé » de notre façon de vivre.

La période et les mesures prises dans le cadre de cette crise inédite feront sans aucun doute dans le monde des indépendants et des PME d’importants dégâts collatéraux.

On pense d’abord aux impacts économiques colossaux. Les chiffres ont de quoi donner le tournis. Beaucoup d’entreprises n’auront d’autres choix que de mettre la clé sous le paillasson avec toutes les conséquences au niveau de l’emploi, des finances publiques déjà fort sollicités par les mesures de compensation et aussi sur les familles.

Une autre conséquence rarement évoquée pour notre catégorie sociale est la pression psycho-sociale à laquelle sont soumis les indépendants et les chefs de PME, de surcroît dans pareilles circonstances.

La perte de chiffre d’affaires subite met à mal l’activité pour laquelle la majorité des indépendants ont consacré beaucoup d’investissements non seulement en monnaie sonnante et trébuchante, mais également en sacrifice que ce soit par rapport à la famille ou aux loisirs. Voir s’effondrer tout ça sans pouvoir réagir est simplement inacceptable pour beaucoup de patrons avec une conséquence directe sur leur santé mentale.

Le hasard du calendrier veut que UCM avait planifié pour cette automne la deuxième enquête sur la santé des indépendants.

Comme la première effectuée en 2012, cette enquête est réalisée dans le cadre d’un partenariat soutenu financièrement par le Fonds SMIL, en collaboration avec UCM Luxembourg, la Chambre de la Construction de Liège, la Confédération Construction Arrondissement de Verviers – Konfôderation Baufach Bezirk Verviers, la Confédération Construction Province de Luxembourg et Mittelstandsvereinigung Sankt-Vith & Büllingen.

Le moment est à la fois propice et mal adapté. Propice parce que c’est l’occasion de mesurer l’impact de cette foutue crise sanitaire sur la santé des indépendants et, mal choisi, car dans cette période particulièrement difficile, les chefs d’entreprise ont d’autres préoccupations que de répondre à des enquêtes.

Cependant les données de cette enquête viendront alimenter les débats sur les mesures à mettre œuvre et adaptées au statut spécifique de l’indépendant. L’utilité est là ! Alors dans les prochaines semaines, quand vous serez sollicité pour répondre à cette enquête, consacrez les 25 minutes nécessaires pour y répondre, ce ne sera pas du temps perdu.

Marc Vilet,

Porte-parole UCM Province de Liège