UCM Province de Liège

C’est en 2006 que Bénédicte et Christian Knubben font l’heureuse acquisition d’un petit troupeau de moutons. L’objectif ? L’entretien de la prairie à la Heid de Frenay (nom donné à la parcelle sur laquelle est construite leur maison) ! L’élevage des cinq Ardennais Roux et du Laitier Belge s’est inscrite dans le bio, valeur chère au couple.

« Nous avons commencé à réaliser des plaids avec la laine feutrée. Puis des semelles. Il me fallait une semaine pour feutrer une paire de semelles, à l’aiguille ! La demande s’est vite installée et il a fallu en produire davantage » Bénédicte Knubben

Les frileux des petons ne peuvent être qu’enchantés. Chaudes, confortables et régulant l’humidité et la transpiration (et biodégradables!), les semelles vont de la pointure 25 à 47. Elles peuvent d’ailleurs se trouver en magasins bio, sur des salons spécialisés ou en vente directe.

Des produits bios de qualité, abordables et locaux

Si au début, Christian et Bénédicte parvenaient à tondre, laver, feutrer la laine, ils ont dû ensuite se tourner vers des professionnels. La laine est désormais lavée chez Traitex à Verviers et elle est feutrée chez un feutrier industriel en Allemagne. « Notre objectif est de réaliser des produits de bonne qualité et abordables qui plus est. Le fait de passer par des professionnels, cela nous a notamment permis de proposer des produits de meilleure qualité » explique Christian Knubben.

Ils proposent ainsi des produits 100% en laine et belge en majorité. La laine qu’ils ne produisent pas, ils l’achètent à des tondeurs ou des petits éleveurs de leur connaissance, dont de la région. En 2016, le couple a transformé pas moins de 1.500 kilos de laine belge.

Un tapis de yoga

Feutre utilisé pour réaliser des semelles pour les plus frileux, mais aussi des tapis de yoga ! Christian et Bénédicte ont effectivement eu la bonne idée de proposer un tapis de yoga 100% laine (7 mm d’épaisseur et double face). La laine est pleine de ressources. Et quand elle permet de valoriser la filière au niveau local, on dit oui !