Break'in time : la pause éclairée avec l'UCM Liège

Nombreux jeunes sont tentés par l’aventure entrepreneuriale… Mais quand il s’agit de se lancer, la peur de l’échec semble freiner les futurs candidats. Dès lors, comment les rassurer et leur insuffler le goût et l’envie de devenir leur propre patron ?

L’esprit d’entreprendre, inné ou acquis ?

Les jeunes sont aujourd’hui bombardés de success-stories à la sauce Steve Jobs et Apple. Levées de fonds à coup de millions, innovation et créativité à la pelle… Le monde des start-ups peut faire rêver nombre d’entre eux.

Il peut également, à l’opposé, donner quelques frissons dans le dos en voyant des scénarios du type Take Eat Easy.


Oops

Mais pourquoi certains réussissent où d’autres ont échoué ? Existe-t-il le gène miracle de la réussite ?  Oui et non. La réponse est plutôt nuancée. Pour certains, il s’agit probablement d’une évidence. Pour d’autres, le déclic ne s’est pas produit (pas encore pourrait-on dire). Mais qu’on se le dise, chacun peut devenir son propre patron. Il suffit d’en avoir envie, mais surtout d’oser !


Tu peux le faire !

Derrière l’esprit d’entreprendre, se cachent des compétences particulières, que l’on possède déjà à la base ou que l’on acquiert. Créativité, autonomie, confiance en soi, esprit d’équipe, sens des responsabilités, prise d’initiatives… Cela s’apprend ! Et le plus tôt sera le mieux…

Le coup de pouce étudiant

Comment toucher les jeunes quand il s’agit d’esprit d’entreprendre ? Il suffit de les rencontrer à l’école, pardi ! Plusieurs structures d’accompagnement, comme l’UCM, existent pour les porteurs de projet qui ont déjà un pied dans l’aventure. Si certains jeunes optent pour un Master en Entrepreneuriat, d’autres intègrent des incubateurs spécialement destinés aux étudiants. C’est le cas notamment du Venture Lab. Au sein d’HEC Liège, il coache et encadre des étudiants et jeunes diplômés de l’ULg et des Hautes Ecoles du Pôle académique Liège Luxembourg.

Souhaitant ancrer une culture entrepreneuriale forte en Wallonie, l’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation (AEI) a mis en œuvre, pour 2015-2020, un programme pour des « Générations Entreprenantes ».  Celui-ci s’articule notamment autour du soutien au développement d’écoles entrepreneuriales (participation à des activités développant des compétences spécifiques) et la formation continuée et à l’accompagnement des enseignants pour une pédagogie plus entrepreneuriale et créative.

Le statut d’étudiant-entrepreneur

Afin de permettre aux étudiants de tester  l’entrepreneuriat « grandeur nature », il existe dorénavant un statut spécial d’étudiant-entrepreneur (depuis le 1er janvier 2017). Grâce à ce nouveau statut aménagé, les conditions sont réunies pour insuffler un souffle nouveau à l’esprit d’entreprendre.

En facilitant davantage l’accès à l’entrepreneuriat aux plus jeunes et en poursuivant l’amélioration du statut, être indépendant deviendra peut-être la norme, qui sait ?

Article originellement publié dans le magazine Kactus n°2 

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