Nom di Gin… by Alain Joiret
Quand un juron devient un plaisir
Epicurien, voyageur et entrepreneur, Alain Joiret se fait plaisir… en lançant sa production de « Nom di Gin » ! L’entrepreneur sprimontois, inscrit au secrétariat social de Liège et propriétaire de chez « Halleux » est un homme heureux !
Ecoutez son histoire sur
Alain Joiret dirige une PME liégeoise octogénaire, spécialisée dans le vêtement de travail… mais son passe-temps, sa marotte, on la trouve dans le sous-sol de sa maison, dans son alambic, tout droit venu du Portugal.
J’achète de l’alcool de vin à 96,4 degrés au Portugal, j’essaye vraiment de faire comme eux, en distillant mon gin, ce que ne font pas tous les producteurs connus sur la place. Ceux-ci utilisent de l’alcool de grain 3 fois moins cher et moins fin.
A la fin du processus de près de 14 heures, le gin d’Alain Joiret développe des arômes de bergamote et de cardamone. Il est mis en bouteille à 43 degrés, il peut donc utiliser le label « Premium« , délivré aux produits titrant 43 degrés au minimum.
Depuis sa commercialisation courant novembre, « Nom di Gin » (appellation dérivée de l’expression liégeoise favorite d’Alain Joiret « Nom di dju »), le précieux breuvage épicé et aromatique s’est vendu à plus de 1000 bouteilles et l’engouement est exponentiel.
Les consommateurs ne s’y trompent pas. Alain Joiret est bienveillant et aime faire partager les choses, comme son épouse Caroline.
J’aime tellement la cuisine et les saveurs que j’ai suivi un cursus cuisine de trois ans en cours du soir IFAPME, que je combine avec des voyages.
« Nom di Gin », c’est la continuité de cet amour pour les bonnes choses. Ce travail de distillerie me plait beaucoup car il complète mon métier. Il y a une plus-value en fabriquant quelque chose. Je ne suis pas bricoleur et à l’exception d’un bic, je ne tenais rien dans mes mains, se réjouit-il.
Ouvrir les horizons
Lorsqu’il décroche son diplôme HEC, Alain Joiret fait son service militaire en Allemagne, dans l’artillerie, avec des flamands, l’objectif étant de se perfectionner dans les deux langues.
Il travaille ensuite dans des entreprises spécialisées dans l’équipement de protection individuelle, avant de reprendre l’entreprise « Halleux » à Rocourt en 2012. Aujourd’hui, le magasin compte quatre collaborateurs, en plus de son patron.
Nous sommes installés dans un secteur très concurrentiel et local (d’autres grosses locomotives liégeoises, séculaires, tiennent aussi à leurs parts de marché). C’est pourquoi nous développons les thèmes de l’intérim et du magasin, en couvrant tous les niveaux de qualité.
Entre modernité et créativité
Signe des temps, Alain Joiret s’adapte à la nouvelle façon de « commercer » en ayant investi dans une refonte complète de son site internet, désormais agrémenté d’un e-shop.
C’est un secteur particulier où l’on réfléchit davantage qu’ailleurs, mais nous sommes précurseurs sur le web et c’est une bonne chose.
Quant à l’avenir de son Gin, il le voit sans grimoire, uniquement pour se faire plaisir. Son esprit créatif est déjà en train de travailler sur d’autres créations, toutes axées autour du plaisir olfactif et gustatif.
Nom di Gin
Un savoureux breuvage aux arômes de bergamote et cardamone
A déguster avec modération!