C-Pouki décline son talent en terres liégeoises
Organisée mais pas ordonnée selon ses propres propos, des dizaines de projets à la seconde, un joli sourire et des joues de petite fille, Chloé Henris est connue dans le monde du stylisme sous le nom de C-Pouki.
La jeune femme de 26 ans est namuroise de naissance, mais elle vit à Liège, là où elle trouve un mode de vie qui correspond à ses attentes, parce qu’elle s’y sent bien, et parce que les possibilités de se lancer ne manquent pas.
Son cursus scolaire est éloquent. Bachelière section mode à Helmo, un Erasmus en Bulgarie « pour comprendre l’Europe et me débrouiller par mes propres moyens », puis le design textile à l’académie de Bruxelles, un master en accessoires à la Cambre et l’ébénisterie à Verviers, lui permettant de créer elle-même les moules de quelques-uns de ses chapeaux et bobs.
Elle collectionne les machines à coudre mais sa Bernina ne la quitte pas depuis une douzaine d’années, inspirée par sa grand-mère couturière, à une époque où internet compte nettement moins de tutos qu’aujourd’hui. Au fil des années, les techniques se sont affinées, la patte « C-Pouki » s’est révélée, pour devenir une marque il y a 4 ans.
Je suis surtout intéressée par l’objet fini
C-Pouki, ce sont plusieurs créations déjà emblématiques. D’abord le sac Mosuo que l’on peut porter de sept manières différentes.
Ce sont des combinaisons de matières différentes, avec une bande réfléchissante pour les cyclistes, une petite lampe de poche intégrée et un mousqueton pour les clefs. Il s’agit à chaque fois de pièces uniques
Ses pinces pour cheveux en forme de nœud papillon, ses petites pochettes et le bob. Décliné en une variété de coloris, réversible, à replier avec un petit élastique.
L’actualité de C-Pouki, c’est aussi le serre-tête et les colliers en paille cousue, créés selon d’anciennes techniques de chapelerie.
Envie de découvrir la collection ?
Rendez-vous sur le site Internet de C-Pouki