En cette veille des fêtes de Noël, la crise énergétique mine l’ensemble des activités économiques. UCM frappe du poing sur la table pour que les gouvernements ne jouent pas les « Ponce Pilate » et s’impliquent plus qu’en rejetant la responsabilité sur les pouvoirs européens. La crise énergétique qui a suivi de près la crise du covid n’a pas laissé suffisamment de temps pour que les entreprises se remettent et bon nombre d’entre elles sont en train de « crever » comme en atteste le nombre de cessation grandissant.

Pour les commerçants liégeois, la situation est encore bien pire !

On savait que le chantier du tram allait être un cap difficile à passer. Mais 18 mois de retard, c’est trop !!!

Et on ne parle pas des difficultés financières rencontrées par le groupe de promoteur chargé des travaux et du risque de paralysie que cela pourrait engendrer.

Quand les difficultés s’ajoutent aux difficultés, cela amène des situations qui doivent être prisent en compte par les pouvoirs publics. Cela a été fait en partie avec une enveloppe de soutien d’un montant global de 11 millions d’euros demandés par la Ville de Liège à la région wallonne. On salue la démarche et l’effort, surtout dans le contexte actuel.

Les plus ou moins 1.700 commerçants bénéficieront d’une prime (ceux qui se trouvent dans un périmètre de 200m) comprise entre 4.000 € et 9.500 €. Sur la durée totale des travaux (si les nouveaux délais sont respectés), cela représente entre 100 € et 240 € par mois.

C’est incontestablement un pas dans la bonne direction, mais au regard du prolongement des travaux, qui auraient dû être terminés au mois d’octobre de cette année, on peut se poser la question de savoir si ce sera suffisant.

Marc Vilet,

Porte-parole UCM Province de Liège.