Chronique du Président

Les élections communales 2018 ont livré leur verdict, mais de nombreuses majorités doivent encore se former.

L’UCM a toujours abhorré les partis extrémistes dont les simplismes ne peuvent que conduire à des catastrophes économiques et sociales.

Dans les arrondissements, les villes et communes de la Province de Liège, il s’agira d’entreprendre et/ou de poursuivre les politiques de revitalisations urbaines sans détruire le tissu entrepreneurial existant.

Il s’agira aussi et surtout de permettre aux centres urbains de retrouver leur rôle de moteur du développement.

La ville doit être réfléchie en termes d’attractivité et de mixité. Cela implique aussi qu’une attention particulière soit accordée à l’amélioration de la qualité du logement.

L’UCM milite également afin qu’au travers des outils de redynamisation du commerce (Creashop par exemple ) la ville retrouve une beaucoup plus grande mixité commerciale de qualité.

Une revalorisation des tissus urbains passe nécessairement par le soutien aux projets et outils culturels et touristiques plutôt qu’une dispersion de ceux-ci vers la périphérie.

Les visiteurs, les chalands, les habitants mais aussi les entreprises cherchent davantage de sécurité. C’est évidemment une condition sine qua non pour le maintien d’une activité économique en centre-ville.

La fiscalité communale a souvent été évoquée par les TPE et les PME au cours des débats électoraux. Il existe en effet une très grande disparité d’une commune à l’autre. Les indépendants sont notamment demandeurs :

  • De poursuivre la diminution de la charge fiscale pesant sur les entreprises ;
  • De favoriser les investissements privés en limitant ou en suspendant temporairement les taxes sur les échafaudages ou sur les enseignes durant les travaux d’investissement ;
  • De supprimer purement et simplement la taxe sur la force motrice.

La mobilité a fait l’objet de nombreux commentaires au cours de la campagne électorale. La prise à bras le corps de ces problèmes doit devenir une priorité pour les nouveaux élus et ce, que les difficultés proviennent de travaux d’ampleur locale, ou que ceux-ci relèvent d’enjeux supra-communaux mais pour lesquels les communes peuvent ou doivent peser sur le pouvoir régional.

Nous avons parfois le sentiment que les femmes et les hommes politiques ne mesurent pas suffisamment le coût, le handicap que les problèmes de mobilité représentent pour la bonne santé économique des entreprises.

Lorsqu’une commune est impactée par des chantiers il s’impose d’assurer :

  • Une planification et une parfaite coordination entre les différents niveaux de pouvoir
    concernés ;
  • La mise en place d’une cellule de coordination ad hoc afin que l’ensemble des
    opérateurs économiques et sociaux puissent être informés de l’évolution des
    chantiers ;
  • Une information facilement accessible et moderne de toutes modifications, retards ou entraves à l’accessibilité des zones urbaines ;

Enfin, l’UCM rappelle qu’une commune PME Friendly  est une commune qui paie ses fournisseurs  dans les délais légaux. Les villes et communes sont  hélas très souvent en retard de paiement auprès des TPE et PME de leurs localités ce qui fragilise la trésorerie de l’entreprise, donc l’emploi local. La loi impose cependant un délai de paiement de 30 jours.

Mesdames et Messieurs les élus, à vous de jouer !