Break'in time : la pause éclairée avec l'UCM Liège

Aujourd’hui, la moitié de la population mondiale aurait moins de 30 ans. Y et Z seront les prochaines grandes générations de demain. Infusées au digital, le savoir à portée de clic et de clavier… Leur rapport au monde du travail a changé. La voie entrepreneuriale pourrait-elle résoudre leur envie de flexibilité et leur besoin de créer ?

La graine a été plantée dans la génération X. Ouverte au changement, elle était déjà adepte des défis. Ensuite, place aux jeunes de la génération Y du why (pourquoi), âgés entre 20 et 35 ans. Ils cherchent un sens à leur vie, ils préconisent la flexibilité avant la sécurité, l’accomplissement avant la réussite Ils ont des attentes professionnelles élevées, que le monde du travail ne parvient pas toujours à combler. L’entreprise doit leur offrir quelque chose et non l’inverse.

Si la génération Y a pris possession sur le tard des outils numériques, la génération Z, « la nouvelle silencieuse », a été biberonnée à l’Internet. Celle-ci est perdue sans smartphone et est présente sur les réseaux sociaux avant même d’obtenir sa première carte d’identité. Proche des attentes de la précédente, la Z fuit l’ennui, cherche le fun et voit l’entreprise comme « dure », « impitoyable » et « compliquée ».

Des créateurs en herbe

Impatients, débrouillards et connectés, Y et Z sont portés par des valeurs chères à l’entrepreneuriat : l’autonomie, la créativité, l’ambition, le goût du risque, la passion, l’épanouissement… Ils sont davantage dans l’auto-apprentissage et ne considère plus le diplôme comme un gage de réussite professionnelle. Alors que la X a davantage tendance à se soumettre, les générations Y et Z sont plutôt critiques et remettent la hiérarchie en question.

Plusieurs études ont été réalisées sur leur rapport à l’entrepreneuriat. Celle de BNP Paribas et The Boson Project réalisée en 2015 voit notamment la moitié de ses répondants souhaiter créer leur propre entreprise ! Entreprendre non pas pour réaliser un désir, mais se réaliser soi-même à travers son activité. En dépit des difficultés que peut affronter un apprenti-entrepreneur, et du risque encouru, les milléniaux rêve d’être leur propre patron.

L’étudiant-entrepreneur

Un statut social et fiscal a même été créé pour ces jeunes pousses. Le gouvernement fédéral a mis au point un avant-projet. L’étudiant-entrepreneur sera dispensé de cotisations sociales si ses revenus sont inférieurs à 6505 euros ! Et conservera ses droits en soins de santé.

So X and Y, what are you waiting for !?