UCM Province de Liège

Liège accueille les 26 et 27 mars prochains le salon de l’e-commerce aux Halles des Foires de Coronmeuse. Un rendez-vous incontournable à ne pas manquer pour prendre la voie de l’e-commerce !

Qu’on le veuille ou non,  aujourd’hui plus qu’hier et moins que demain, le commerce en ligne est appelé à prendre une place de plus en plus importante dans nos activités même, si suivant le secteur et le type d’articles, les modifications des habitudes d’achat diffèrent. Quoi qu’il en soit, le train est en marche et l’enjeu est essentiel pour tous nos commerces.

Les statistiques sont édifiantes au niveau de la clientèle, en 2017 60% des consommateurs du pays ont réalisé au moins un achat en ligne, le pourcentage pour la province de  Liège est seulement de 48%, avant dernière, juste devant le Hainaut à 46%.

Globalement, la Wallonie est à la traîne en ce qui concerne les achats en ligne, ce qui n’a rien d’étonnant puisque généralement leur nombre augmente avec le niveau socio-économique. Ça explique l’écart important entre le nord et le sud du pays. 63% des achats faits en ligne en Belgique se font auprès de vendeurs étrangers, avec un détournement important de chiffre d’affaires pour nos commerces traditionnels. Cela interpelle ! Si nous ne voulons pas assister passivement à l’érosion de notre chiffre d’affaires, il est indispensable de s’engager dans la voie digitale et de proposer la vente en ligne.

Nous ne disposons pas de statistiques fiables concernant les e-shops développés dans notre province, mais il est clair que là aussi nous sommes à la traîne par rapport à l’ensemble du pays alors que la Belgique accuse déjà un retard considérable. On dénombre en Belgique deux fois moins de boutique en ligne par habitant qu’en France (1 e-shop pour 300 habitants). Cette situation est d’autant plus critique que la part du marché du commerce en ligne aujourd’hui est  de +-7% et est en augmentation annuelle constante de l’ordre de 15%.

Quelles solutions ? Un exemple à suivre

Il est difficile pour les générations plus anciennes de se mettre à l’heure digitale avec succès et efficacité. Je voudrais ici donner l’exemple d’un de nos membres actif dans le secteur de la chaussure dont les enfants (de la génération « Facebook ») ont développé,  en prolongement de l’activité parentale, un site de vente en ligne de chaussures. Le résultat a été au-delà de toute espérance, les ventes ont été boostées et d’autres magasins ont été ouverts en Wallonie. L’apport de l’e-commerce, a dépassé, de loin,  le chiffre d’affaires du magasin originel.

Le défi est de taille pour nos commerces traditionnels, mais les solutions existent et sont portées par la plus jeune génération. Plus que jamais l’espoir est dans la jeunesse, et aujourd’hui ils sont bien mieux armés que nous pour faire face aux défis futurs et aux bouleversements amenés par l’évolution digitale.