Chronique du Président
De plus en plus régulièrement au cours des dernières semaines et des derniers mois, bon nombre d’indépendants et de commerçants sont les victimes collatérales de manifestations de toute sorte.

Cette semaine encore, tant à Liège qu’à Verviers, ce sont plus d’une vingtaine de commerces et d’établissements Horeca qui ont été vandalisés. Les dommages se chiffrent à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

L’UCM de la Province de Liège invite les autorités publiques et judiciaires à la plus grande fermeté pour sanctionner les auteurs et par ailleurs mettre en place des procédés rapides et efficaces pour indemniser les victimes.

Cela passe évidemment par l’identification, non seulement des auteurs des actes de violence, mais aussi par l’engagement de poursuites contre ces personnes qui participent ou incitent à la violence et au vandalisme.

La dépénalisation ou l’abandon systématique de poursuites judiciaires à l’égard des auteurs de vandalisme ou d’incivilités aboutit à l’impunité et la récidive. Il est impératif de réaffirmer l’Etat de droit et les valeurs sociétales élémentaires par un sévère rappel à l’ordre.

Les commerçants et les indépendants sont de plus en plus préoccupés par les conséquences économiques de ce climat d’insécurité issu de manifestations peu ou pas encadrées.

Ces groupes de manifestants, parmi lesquels on retrouve les casseurs, n’ont pas de personnalité juridique ce qui incite aux excès et aux violences en dehors de toute responsabilité.

Les élections fédérales et régionales approchent, les commerçants et les entreprises sont plus que jamais demandeurs d’une société et d’une vie sociale sécurisée (sans être sécuritaire), d’un droit effectif à la réparation et d’une reconnaissance citoyenne de leur rôle.

Au moment de rentrer dans l’isoloir, ils seront sensibles à l’écoute de leur revendication.